Jerecherche la version chantée du loup on ne m'aime pas du tout, de Corinne Albaut. Je l'avais trouvé sur le site de la fnac mais le cd étant en rutpure on ne peut plus ACTE IIIModifier Scène premièreModifier LÉLIO, ARLEQUIN ARLEQUIN entre pleurant. Hi ! hi ! hi ! hi ! LÉLIO Dis-moi donc pourquoi tu pleures ; je veux le savoir absolument. ARLEQUIN, plus fort. Hi ! hi ! hi ! hi ! LÉLIO Mais quel est le sujet de ton affliction ? ARLEQUIN Ah ! Monsieur, voilà qui est fini ; je ne serai plus gaillard. LÉLIO Pourquoi ? ARLEQUIN Faute d’avoir envie de rire. LÉLIO Et d’où vient que tu n’as plus envie de rire, imbécile ? ARLEQUIN À cause de ma tristesse. LÉLIO Je te demande ce qui te rend triste. ARLEQUIN C’est un grand chagrin, Monsieur. LÉLIO Il ne rira plus parce qu’il est triste, et il est triste à cause d’un grand chagrin. Te plaira-t-il de t’expliquer mieux ? Sais-tu bien que je me fâcherai à la fin ? ARLEQUIN Hélas ! je vous dis la vérité. Il soupire. LÉLIO Tu me la dis si sottement, que je n’y comprends rien ; t’a-t-on fait du mal ? ARLEQUIN Beaucoup de mal. LÉLIO Est-ce qu’on t’a battu ? ARLEQUIN Pû ! bien pis que tout, cela, ma foi. LÉLIO Bien pis que tout cela ? ARLEQUIN Oui ; quand un pauvre homme perd de l’or, il faut qu’il meure ; et je mourrai aussi, je n’y manquerai pas. LÉLIO Que veut dire de l’or ? ARLEQUIN De l’or du Pérou ; voilà comme on dit qu’il s’appelle. LÉLIO Est-ce que tu en avais ? ARLEQUIN Eh ! vraiment oui ; voilà mon affaire. Je n’en ai plus, je pleure ; quand j’en avais, j’étais bien aise. LÉLIO Qui est-ce qui te l’avait donné, cet or ? ARLEQUIN C’est Monsieur le Chevalier qui m’avait fait présent de cet échantillon-là. LÉLIO De quel échantillon ? ARLEQUIN Eh ! je vous le dis. LÉLIO Quelle patience il faut avoir avec ce nigaud-là ! Sachons pourtant ce que c’est. Arlequin, fais trêve à tes larmes. Si tu te plains de quelqu’un, j’y mettrai ordre ; mais éclaircis-moi la chose. Tu me parles d’un or du Pérou, après cela d’un échantillon je ne t’entends point ; réponds-moi précisément ; le Chevalier t’a-t-il donné de l’or ? ARLEQUIN Pas à moi ; mais il l’avait donné devant moi à Trivelin pour me le rendre en main propre ; mais cette main propre n’en a point tâté ; le fripon a tout gardé dans la sienne, qui n’était pas plus propre que la mienne. LÉLIO Cet or était-il en quantité ? Combien de louis y avait-il ? ARLEQUIN Peut-être quarante ou cinquante ; je ne les ai pas comptés. LÉLIO Quarante ou cinquante ! Et pourquoi le Chevalier te faisait-il ce présent-là ? ARLEQUIN Parce que je lui avais demandé un échantillon. LÉLIO Encore ton échantillon ! ARLEQUIN Eh ! vraiment oui ; Monsieur le Chevalier en avait aussi donné à Trivelin. LÉLIO Je ne saurais débrouiller ce qu’il veut dire ; il y a cependant quelque chose là-dedans qui peut me regarder. Réponds-moi avais-tu rendu au Chevalier quelque service qui l’engageât à te récompenser. ARLEQUIN Non ; mais j’étais jaloux de ce qu’il aimait Trivelin, de ce qu’il avait charmé son cœur et mis de l’or dans sa bourse ; et moi, je voulais aussi avoir le cœur charmé et la bourse pleine. LÉLIO Quel étrange galimatias me fais-tu là ? ARLEQUIN Il n’y a pourtant rien de plus vrai que tout cela. LÉLIO Quel rapport y a-t-il entre le cœur de Trivelin et le Chevalier ? Le Chevalier a-t-il de si grands charmes ? Tu parles de lui comme d’une femme. ARLEQUIN Tant y a qu’il est ravissant, et qu’il fera aussi rafle de votre cœur, quand vous le connaîtrez. Allez, pour voir, lui dire je vous connais et je garderai le secret. Vous verrez si ce n’est pas un échantillon qui vous viendra sur-le-champ, et vous me direz si je suis fou. LÉLIO Je n’y comprends rien. Mais qui est-il, le Chevalier ? ARLEQUIN Voilà justement le secret qui fait avoir un présent, quand on le garde. LÉLIO Je prétends que tu me le dises, moi. ARLEQUIN Vous me ruineriez, Monsieur, il ne me donnerait plus rien, ce charmant petit semblant d’homme, et je l’aime trop pour le fâcher. LÉLIO Ce petit semblant d’homme ! Que veut-il dire ? et que signifie son transport ? En quoi le trouves-tu donc plus charmant qu’un autre ? ARLEQUIN Ah ! Monsieur, on ne voit point d’hommes comme lui ; il n’y en a point dans le monde ; c’est folie que d’en chercher ; mais sa mascarade empêche de voir cela. LÉLIO Sa mascarade ! Ce qu’il me dit là me fait naître une pensée que toutes mes réflexions fortifient ; le Chevalier a de certains traits, un certain minois… Mais voici Trivelin ; je veux le forcer à me dire la vérité, s’il la sait ; j’en tirerai meilleure raison que de ce butor-là. À Arlequin. Va-t’en ; je tâcherai de te faire ravoir ton argent. Arlequin part en lui baisant la main et se plaignant. Scène IIModifier LÉLIO, TRIVELIN TRIVELIN entre en rêvant, et, voyant Lélio, il dit. Voici ma mauvaise paye ; la physionomie de cet homme-là m’est devenue fâcheuse ; promenons-nous d’un autre côté. LÉLIO l’appelle. Trivelin, je voudrais bien te parler. TRIVELIN À moi, Monsieur ? Ne pourriez-vous pas remettre cela ? J’ai actuellement un mal de tête qui ne me permet de conversation avec personne. LÉLIO Bon, bon ! c’est bien à toi à prendre garde à un petit mal de tête, approche. TRIVELIN Je n’ai, ma foi, rien de nouveau à vous apprendre, au moins. LÉLIO va à lui, et le prenant par le bras. Viens donc. TRIVELIN Eh bien, de quoi s’agit-il ? Vous reprocheriez-vous la récompense que vous m’avez donnée tantôt ? Je n’ai jamais vu de bienfait dans ce goût-là ; voulez-vous rayer ce petit trait-là de votre vie ? tenez, ce n’est qu’une vétille, mais les vétilles gâtent tout. LÉLIO Écoute, ton verbiage me déplaît. TRIVELIN Je vous disais bien que je n’étais pas en état de paraître en compagnie. LÉLIO Et je veux que tu répondes positivement à ce que je te demanderai ; je réglerai mon procédé sur le tien. TRIVELIN Le vôtre sera donc court ; car le mien sera bref. Je n’ai vaillant qu’une réplique, qui est que je ne sais rien ; vous voyez bien que je ne vous ruinerai pas en interrogations. LÉLIO Si tu me dis la vérité, tu n’en seras pas fâché. TRIVELIN Sauriez-vous encore quelques coups de bâton à m’épargner ? LÉLIO, fièrement. Finissons. TRIVELIN, s’en allant. J’obéis. LÉLIO Où vas-tu ? TRIVELIN Pour finir une conversation, il n’y a rien de mieux que de la laisser là ; c’est le plus court, ce me semble. LÉLIO Tu m’impatientes, et je commence à me fâcher ; tiens-toi là ; écoute, et me réponds. TRIVELIN, à part. À qui en a ce diable d’homme-là ? LÉLIO Je crois que tu jures entre tes dents ? TRIVELIN Cela m’arrive quelquefois par distraction. LÉLIO Crois-moi, traitons avec douceur ensemble, Trivelin, je t’en prie. TRIVELIN Oui-da, comme il convient à d’honnêtes gens. LÉLIO Y a-t-il longtemps que tu connais le Chevalier ? TRIVELIN Non, c’est une nouvelle connaissance ; la vôtre et la mienne sont de la même date. LÉLIO Sais-tu qui il est ? TRIVELIN Il se dit cadet d’un aîné gentilhomme ; mais les titres, de cet aîné, je ne les ai point vus ; si je les vois jamais, je vous en promets copie. LÉLIO Parle-moi à cœur ouvert. TRIVELIN Je vous la promets, vous dis-je, je vous en donne ma parole ; il n’y a point de sûreté de cette force-là nulle part. LÉLIO Tu me caches la vérité ; le nom de Chevalier qu’il porte n’est qu’un faux nom. TRIVELIN Serait-il l’aîné de sa famille ? Je l’ai cru réduit à une légitime ; voyez ce que c’est ! LÉLIO Tu bats la campagne ; ce Chevalier mal nommé, avoue-moi que tu l’aimes. TRIVELIN Eh ! je l’aime par la règle générale qu’il faut aimer tout le monde ; voilà ce qui le tire d’affaire auprès de moi. LÉLIO Tu t’y ranges avec plaisir, à cette règle-là. TRIVELIN Ma foi, Monsieur, vous vous trompez, rien ne me coûte tant que mes devoirs ; plein de courage pour les vertus inutiles, je suis d’une tiédeur pour les nécessaires qui passe l’imagination ; qu’est-ce que c’est que nous ! N’êtes-vous pas comme moi, Monsieur ? LÉLIO, avec dépit. Fourbe ! tu as de l’amour pour ce faux Chevalier. TRIVELIN Doucement, Monsieur ; diantre ! ceci est sérieux. LÉLIO Tu sais quel est son sexe. TRIVELIN Expliquons-nous. De sexes, je n’en connais que deux l’un qui se dit raisonnable, l’autre qui nous prouve que cela n’est pas vrai ; duquel des deux le Chevalier est-il ? LÉLIO, le prenant par le bouton. Puisque tu m’y forces, ne perds rien de ce que je vais te dire. Je te ferai périr sous le bâton si tu me joues davantage ; m’entends-tu ? TRIVELIN Vous êtes clair. LÉLIO Ne m’irrite point ; j’ai dans cette affaire-ci un intérêt de la dernière conséquence ; il y va de ma fortune ; et tu parleras, ou je te tue. TRIVELIN Vous me tuerez si je ne parle ? Hélas ! Monsieur, si les babillards ne mouraient point, je serais éternel, ou personne ne le serait. LÉLIO Parle donc. TRIVELIN Donnez-moi un sujet ; quelque petit qu’il soit, je m’en contente, et j’entre en matière. LÉLIO, tirant son épée. Ah ! tu ne veux pas ! Voici qui te rendra plus docile. TRIVELIN, faisant l’effrayé. Fi donc ! Savez-vous bien que vous me feriez peur, sans votre physionomie d’honnête homme ? LÉLIO, le que tu es ! TRIVELIN C’est mon habit qui est un coquin ; pour moi, je suis un brave homme, mais avec cet équipage-là, on a de la probité en pure perte ; cela ne fait ni honneur ni profit. LÉLIO, remettant son je tâcherai de me passer de l’aveu que je te demandais ; mais je te retrouverai, et tu me répondras de ce qui m’arrivera de fâcheux. TRIVELIN En quelque endroit que nous nous rencontrions, Monsieur, je sais ôter mon chapeau de bonne grâce, je vous en garantis la preuve, et vous serez content de moi. LÉLIO, en colère. Retire-toi. TRIVELIN, s’en allant. Il y a une heure que je vous l’ai proposé. Scène IIIModifier LE CHEVALIER, LÉLIO, rêveur. LE CHEVALIER Eh bien ! mon ami, la Comtesse écrit actuellement des lettres pour Paris ; elle descendra bientôt, et veut se promener avec moi, m’a-t-elle dit. Sur cela, je viens t’avertir de ne nous pas interrompre quand nous serons ensemble, et d’aller bouder d’un autre côté, comme il appartient à un jaloux. Dans cette conversation-ci, je vais mettre la dernière main à notre grand œuvre, et achever de la résoudre. Mais je voudrais que toutes tes espérances fussent remplies, et j’ai songé à une chose le dédit que tu as d’elle est-il bon ? Il y a des dédits mal conçus et qui ne servent de rien ; montre-moi le tien, je m’y connais, en cas qu’il y manquât quelque chose, on pourrait prendre des mesures. LÉLIO, à de le démasquer si mes soupçons sont justes. LE CHEVALIER Réponds-moi donc ; à qui en as-tu ? LÉLIO Je n’ai point le dédit sur moi ; mais parlons d’autre chose. LE CHEVALIER Qu’y a-t-il de nouveau ? Songes-tu encore à me faire épouser quelque autre femme avec la Comtesse ? LÉLIO Non ; je pense à quelque chose de plus sérieux ; je veux me couper la gorge. LE CHEVALIER Diantre ! quand tu te mêles du sérieux, tu le traites à fond ; et que t’a fait ta gorge pour la couper ? LÉLIO Point de plaisanterie. LE CHEVALIER, à part. Arlequin aurait-il parlé ! À Lélio. Si ta résolution tient, tu me feras ton légataire, peut-être ? LÉLIO Vous serez de la partie dont je parle. LE CHEVALIER Moi ! je n’ai rien à reprocher à ma gorge, et sans vanité je suis content d’elle. LÉLIO Et moi, je ne suis point content de vous, et c’est avec vous que je veux m’égorger. LE CHEVALIER Avec moi ? LÉLIO Vous même. LE CHEVALIER, riant et le poussant de la main. Ah ! ah ! ah ! ah ! Va te mettre au lit et te faire saigner, tu es malade. LÉLIO Suivez-moi. LE CHEVALIER, lui tâtant le pouls. Voilà un pouls qui dénote un transport au cerveau ; il faut que tu aies reçu un coup de soleil. LÉLIO Point tant de raisons ; suivez-moi, vous dis-je. LE CHEVALIER Encore un coup, va te coucher, mon ami. LÉLIO Je vous regarde comme un lâche si vous ne marchez. LE CHEVALIER, avec pitié. Pauvre homme ! après ce que tu me dis là, tu es du moins heureux de n’avoir plus le bon sens. LÉLIO Oui, vous êtes aussi poltron qu’une femme. LE CHEVALIER, à part. Tenons ferme. À Lélio. Lélio, je vous crois malade ; tant pis pour vous si vous ne l’êtes pas. LÉLIO, avec vous dis que vous manquez de cœur, et qu’une quenouille siérait mieux à votre côté qu’une épée. LE CHEVALIER Avec une quenouille, mes pareils vous battraient encore. LÉLIO Oui, dans une ruelle. LE CHEVALIER Partout. Mais ma tête s’échauffe ; vérifions un peu votre état. Regardez-moi entre deux yeux ; je crains encore que ce ne soit un accès de fièvre, voyons. Lélio le regarde. Oui, vous avez quelque chose de fou dans le regard, et j’ai pu m’y tromper. Allons, allons ; mais que je sache du moins en vertu de quoi je vais vous rendre sage. LÉLIO Nous passons dans ce petit bois, je vous le dirai là. LE CHEVALIER Hâtons-nous donc. À part. S’il me voit résolue, il sera peut-être poltron. Ils marchent tous deux, quand ils sont tout près de sortir du théâtre. LÉLIO se retourne, regarde le Chevalier, et dit. Vous me suivez donc ? LE CHEVALIER Qu’appelez-vous, je vous suis ? qu’est-ce que cette réflexion-là. Est-ce qu’il vous plairait à présent de prendre le transport au cerveau pour excuse ? Oh ! il n’est-plus temps ; raisonnable ou fou ; malade ou sain, marchez ; je veux filer ma quenouille. Je vous arracherais, morbleu, d’entre les mains des médecins, voyez-vous ! Poursuivons. LÉLIO le regarde avec attention. C’est donc tout de bon ? LE CHEVALIER Ne nous amusons point, vous dis-je, vous devriez être expédié. LÉLIO, revenant au mon ami ; expliquons-nous à présent. LE CHEVALIER, lui serrant la main. Je vous regarde comme un lâche si vous hésitez davantage. LÉLIO, à part. Je me suis, ma foi, trompé ; c’est un cavalier, et des plus résolus. LE CHEVALIER, mutin. Vous êtes plus poltron qu’une femme. LÉLIO Parbleu ! Chevalier, je t’en ai cru une ; voilà la vérité. De quoi t’avises-tu aussi d’avoir un visage à toilette ? Il n’y a point de femme à qui ce visage-là n’allât comme un charme ; tu es masqué en coquette. LE CHEVALIER Masque vous-même ; vite au bois ! LÉLIO Non ; je ne voulais faire qu’une épreuve. Tu as chargé Trivelin de donner de l’argent à Arlequin, je ne sais pourquoi. LE CHEVALIER, sérieusement. Parce qu’étant seul, il m’avait entendu dire quelque chose de notre projet, qu’il pouvait rapporter à la Comtesse ; voilà pourquoi, Monsieur. LÉLIO Je ne devinais pas. Arlequin m’a tenu aussi des discours qui signifiaient que tu étais fille ; ta beauté me l’a fait d’abord soupçonner ; mais je me rends. Tu es beau, et encore plus brave ; embrassons-nous et reprenons notre intrigue. LE CHEVALIER Quand un homme comme moi est en train, il a de la peine à s’arrêter. LÉLIO Tu as encore cela de commun avec la femme. LE CHEVALIER Quoi qu’il en soit, je ne suis curieux de tuer personne ; je vous passe votre méprise ; mais elle vaut bien une excuse. LÉLIO Je suis ton serviteur, Chevalier, et je te prie d’oublier mon incartade. LE CHEVALIER Je l’oublie, et suis ravi que notre réconciliation m’épargne une affaire épineuse, et sans doute un homicide. Notre duel était positif ; et si j’en fais jamais un, il n’aura rien à démêler avec les ordonnances. LÉLIO Ce ne sera pas avec moi, je t’en assure. LE CHEVALIER Non, je te le promets. LÉLIO, lui donnant la main. Touche là ; je t’en garantis autant. Arlequin arrive et se trouve là. Scène IVModifier LE CHEVALIER, LÉLIO, ARLEQUIN ARLEQUIN Je vous demande pardon si je vous suis importun, Monsieur le Chevalier ; mais ce larron de Trivelin ne veut pas me rendre l’argent que vous lui avez donné pour moi. J’ai pourtant été bien discret. Vous m’avez ordonné de ne pas dire que vous étiez fille ; demandez à Monsieur Lélio si je lui en ai dit un mot ; il n’en sait rien, et je ne lui apprendrai jamais. LE CHEVALIER, étonné. Peste soit du faquin ! je n’y saurais plus tenir ARLEQUIN, tristement. Comment, faquin ! C’est donc comme cela que vous m’aimez ? À Lélio. Tenez, Monsieur, écoutez mes raisons ; je suis venu tantôt, que Trivelin lui disait que tu es charmante, ma poule ! Baise-moi. Non. Donne-moi donc de l’argent. Ensuite il a avancé la main pour prendre cet argent ; mais la mienne était là, et il est tombé dedans. Quand le Chevalier a vu que j’étais là mon fils, m’a-t-il dit, n’apprends pas au monde que je suis une fillette. Non, mamour ; mais donnez-moi votre cœur. Prends, a-t-elle repris. Ensuite elle a dit à Trivelin de me donner de l’or. Nous avons été boire ensemble, le cabaret en est témoin et je reviens exprès pour avoir l’or et le cœur ; et voilà qu’on m’appelle un faquin ! Le Chevalier rêve. LÉLIO Va-t’en, laisse-nous, et ne dis mot à personne. ARLEQUIN sort. Ayez donc soin de mon bien. Hé, hé, hé Scène VModifier LE CHEVALIER, LÉLIO LÉLIO Eh bien, Monsieur le duelliste, qui se battra sans blesser les ordonnances, je vous crois, mais qu’avez-vous à répondre ? LE CHEVALIER Rien ; il ne ment pas d’un mot. LÉLIO Vous voilà bien déconcertée, ma mie. LE CHEVALIER Moi, déconcertée ! pas un petit brin, grâces au ciel ; je suis une femme, et je soutiendrai mon caractère. LÉLIO Ah, ha ! il s’agit de savoir à qui vous en voulez ici. LE CHEVALIER Avouez que j’ai du guignon. J’avais bien conduit tout cela ; rendez-moi justice ; je vous ai fait peur avec mon minois de coquette ; c’est le plus plaisant. LÉLIO Venons au fait ; j’ai eu l’imprudence de vous ouvrir mon cœur. LE CHEVALIER Qu’importe ? je n’ai rien vu dedans qui me fasse envie. LÉLIO Vous savez mes projets. LE CHEVALIER Qui n’avaient pas besoin d’un confident comme moi ; n’est-il pas vrai ? LÉLIO Je l’avoue. LE CHEVALIER Ils sont pourtant beaux ! J’aime surtout cet ermitage et cette laideur immanquable dont vous gratifierez votre épouse quinze jours après votre mariage ; il n’y a rien de tel. LÉLIO Votre mémoire est fidèle ; mais passons. Qui êtes-vous ? LE CHEVALIER Je suis fille, assez jolie, comme vous voyez, et dont les agréments seront de quelque durée, si je trouve un mari qui me sauve le désert et le terme des quinze jours ; voilà ce que je suis, et, par-dessus le marché, presque aussi méchante que vous. LÉLIO Oh ! pour celui-là, je vous le cède. LE CHEVALIER Vous avez tort ; vous méconnaissez vos forces. LÉLIO Qu’êtes-vous venue faire ici ? LE CHEVALIER Tirer votre portrait, afin de le porter à certaine dame qui l’attend pour savoir ce qu’elle fera de l’original. LÉLIO Belle mission ! LE CHEVALIER Pas trop laide. Par cette mission-là, c’est une tendre brebis qui échappe au loup, et douze mille livres de rente de sauvées, qui prendront parti ailleurs ; petites, bagatelles qui valaient bien la peine d’un déguisement. LÉLIO, intrigué. Qu’est-ce que c’est que tout cela signifie ? LE CHEVALIER Je m’explique la brebis, c’est ma maîtresse ; les douze mille livres de rente, c’est son bien, qui produit ce calcul si raisonnable de tantôt ; et le loup qui eût dévoré tout cela, c’est vous, Monsieur. LÉLIO Ah ! je suis perdu. LE CHEVALIER Non ; vous manquez votre proie ; voilà tout ; il est vrai qu’elle était assez bonne ; mais aussi pourquoi êtes-vous loup ? Ce n’est pas ma faute. On a su que vous étiez à Paris incognito ; on s’est défié de votre conduite. Là-dessus on vous suit, on sait que vous êtes au bal ; j’ai de l’esprit et de la malice, on m’y envoie ; on m’équipe comme vous me voyez, pour me mettre à portée de vous connaître ; j’arrive, je fais ma charge, je deviens votre ami, je vous connais, je trouve que vous ne valez rien ; j’en rendrai compte ; il n’y a pas un mot à redire. LÉLIO Vous êtes donc la femme de chambre de la demoiselle en question ? LE CHEVALIER Et votre très humble servante. LÉLIO Il faut avouer que je suis bien malheureux ! LE CHEVALIER Et moi bien adroite ! Mais, dites-moi, vous repentez-vous du mal que vous vouliez faire, ou de celui que vous n’avez pas fait ? LÉLIO Laissons cela. Pourquoi votre malice m’a-t-elle encore ôté le cœur de la Comtesse ? Pourquoi consentir à jouer auprès d’elle le personnage que vous y faites ? LE CHEVALIER Pour d’excellentes raisons. Vous cherchiez à gagner dix mille écus avec elle, n’est-ce pas ? Pour cet effet, vous réclamiez mon industrie ; et quand j’aurais conduit l’affaire près de sa fin, avant de terminer je comptais de vous rançonner un peu, et d’avoir ma part au pillage ; ou bien de tirer finement le dédit d’entre vos mains, sous prétexte de le voir, pour vous le revendre une centaine de pistoles payées comptant, ou en billets payables au porteur, sans quoi j’aurais menacé de vous perdre auprès des douze mille livres de rente, et de réduire votre calcul à zéro. Oh mon projet était fort bien entendu ; moi payée, crac, je décampais avec mon petit gain, et le portrait qui m’aurait encore valu quelque petit revenant-bon auprès de ma maîtresse ; tout cela joint à mes petites économies, tant sur mon voyage que sur mes gages, je devenais, avec mes agréments, un petit parti d’assez bonne défaite sauf le loup. J’ai manqué mon coup, j’en suis bien fâchée ; cependant vous me faites pitié, vous. LÉLIO Ah ! si tu voulais… LE CHEVALIER Vous vient-il quelque idée ? Cherchez. LÉLIO Tu gagnerais encore plus que tu n’espérais. LE CHEVALIER Tenez, je ne fais point l’hypocrite ici ; je ne suis pas, non plus que vous, à un tour de fourberie près. Je vous ouvre aussi mon cœur ; je ne crains pas de scandaliser le vôtre, et nous ne nous soucierons pas de nous estimer ; ce n’est pas la peine entre gens de notre caractère ; pour conclusion, faites ma fortune, et je dirai que vous êtes un honnête homme ; mais convenons de prix pour l’honneur que je vous fournirai ; il vous en faut beaucoup. LÉLIO Eh ! demande-moi ce qu’il te plaira, je te l’accorde. LE CHEVALIER Motus au moins ! gardez-moi un secret éternel. Je veux deux mille écus, je n’en rabattrai pas un sou ; moyennant quoi, je vous laisse ma maîtresse, et j’achève avec la Comtesse. Si nous nous accommodons, dès ce soir j’écris une lettre à Paris, que vous dicterez vous-même ; vous vous y ferez tout aussi beau qu’il vous plaira, je vous mettrai à même. Quand le mariage sera fait, devenez ce que vous pourrez, je serai nantie, et vous aussi ; les autres prendront patience. LÉLIO Je te donne les deux mille écus, avec mon amitié. LE CHEVALIER Oh ! pour cette nippe-là, je vous la troquerai contre cinquante pistoles, si vous voulez. LÉLIO Contre cent, ma chère fille. LE CHEVALIER C’est encore mieux ; j’avoue même qu’elle ne les vaut pas. LÉLIO Allons, ce soir nous écrirons. LE CHEVALIER Oui. Mais mon argent, quand me le donnerez-vous ? LÉLIO, tirant une bague. Voici une bague pour les cent pistoles du troc, d’abord. LE CHEVALIER Bon ! Venons aux deux mille écus. LÉLIO Je te ferai mon billet tantôt. LE CHEVALIER Oui, tantôt ! Madame la Comtesse va venir, et je ne veux point finir avec elle que je n’aie toutes mes sûretés. Mettez-moi le dédit en main ; je vous le rendrai tantôt pour votre billet. LÉLIO, le tirant. Tiens, le voilà. LE CHEVALIER Ne me trahissez jamais. LÉLIO Tu es folle. LE CHEVALIER Voici la Comtesse. Quand j’aurai été quelque temps avec elle, revenez en colère la presser de décider hautement entre vous et moi ; et allez-vous-en, de peur qu’elle ne nous voie ensemble. Lélio sort. Scène VIModifier LA COMTESSE, LE CHEVALIER LE CHEVALIER J’allais vous trouver, Comtesse. LA COMTESSE Vous m’avez inquiétée, Chevalier. J’ai vu de loin, Lélio vous parler ; c’est un homme emporté ; n’ayez point d’affaire avec lui, je vous prie. LE CHEVALIER Ma foi, c’est un original. Savez-vous qu’il se vante de vous obliger à me donner mon congé ? LA COMTESSE Lui ? S’il se vantait d’avoir le sien, cela serait plus raisonnable. LE CHEVALIER Je lui ai promis qu’il l’aurait, et vous dégagerez ma parole. Il est encore de bonne heure ; il peut gagner Paris, et y arriver au soleil couchant ; expédions-le, ma chère âme. LA COMTESSE Vous n’êtes qu’un étourdi, Chevalier ; vous n’avez pas de raison. LE CHEVALIER De la raison ! que voulez-vous que j’en fasse avec de l’amour ? Il va trop son train pour elle. Est-ce qu’il vous en reste encore de la raison, Comtesse ? Me feriez-vous ce chagrin-là ? Vous ne m’aimeriez guère. LA COMTESSE Vous voilà dans vos petites folies ; vous savez qu’elles sont aimables, et c’est ce qui vous rassure ; il est vrai que vous m’amusez. Quelle différence de vous à Lélio, dans le fond ! LE CHEVALIER Oh ! vous ne voyez rien. Mais revenons à Lélio ; je vous disais de le renvoyer aujourd’hui ; l’amour vous y condamne ; il parle, il faut obéir. LA COMTESSE Eh bien je me révolte ; qu’en arrivera-t-il ? LE CHEVALIER Non ; vous n’oseriez, LA COMTESSE Je n’oserais ! Mais voyez avec quelle hardiesse il me dit cela ! LE CHEVALIER Non, vous dis-je ; je suis sûr de mon fait ; car vous m’aimez votre cœur est à moi. J’en ferai ce que je voudrai, comme vous ferez du mien ce qu’il vous plaira ; c’est la règle, et vous l’observerez, c’est moi qui vous le dis. LA COMTESSE Il faut avouer que voilà un fripon bien sûr de ce qu’il vaut. Je l’aime ! mon cœur est à lui ! il nous dit cela avec une aisance admirable ; on ne peut pas être plus persuadé qu’il est. LE CHEVALIER Je n’ai pas le moindre petit doute ; c’est une confiance que vous m’avez donnée ; et j’en use sans façon, comme vous voyez, et je conclus toujours que Lélio partira. LA COMTESSE Et vous n’y. songez pas. Dire à un homme qu’il s’en aille ! LE CHEVALIER Me refuser son congé à moi qui le demande, comme s’il ne m’était pas dû ! LA COMTESSE Badin ! LE CHEVALIER Tiède amante ! LA COMTESSE Petit tyran LE CHEVALIER Cœur révolté, vous rendrez-vous ? LA COMTESSE Je ne saurais, mon cher Chevalier ; j’ai quelques raisons pour en agir plus honnêtement avec lui. LE CHEVALIER Des raisons, Madame, des raisons ! et qu’est-ce que c’est que cela ? LA COMTESSE Ne vous alarmez point ; c’est que je lui ai prêté de l’argent. LE CHEVALIER Eh bien ! vous en aurait-il fait une reconnaissance qu’on n’ose produire en justice ? LA COMTESSE Point du tout ; j’en ai son billet. LE CHEVALIER Joignez-y un sergent ; vous voilà payée. LA COMTESSE Il est vrai ; mais… LE CHEVALIER Hé, hé, voilà un mais qui a l’air honteux. LA COMTESSE Que voulez-vous donc que je vous dise ? Pour m’assurer cet argent-là, j’ai consenti que nous fissions lui et moi un dédit de la somme. LE CHEVALIER Un dédit, Madame ! Ha c’est un vrai transport d’amour que ce dédit-là, c’est une faveur. Il me pénètre, il me trouble, je ne suis pas le maître. LA COMTESSE Ce misérable dédit ! pourquoi faut-il que je l’aie fait ? Voilà ce que c’est que ma facilité pour un homme haïssable, que j’ai toujours deviné que je haïrais ; j’ai toujours eu certaine antipathie pour lui, et je n’ai jamais eu l’esprit d’y prendre garde. LE CHEVALIER Ah ! Madame, il s’est bien accommodé de cette antipathie-là ; il en a fait un amour bien tendre ! Tenez, Madame, il me semble que je le vois à vos genoux, que vous l’écoutez avec un plaisir, qu’il vous jure de vous adorer toujours, que vous le payez du même serment, que sa bouche cherche la vôtre, et que la vôtre se laisse trouver ; car voilà ce qui arrive ; enfin je vous vois soupirer ; je vois vos yeux s’arrêter sur lui, tantôt vifs, tantôt languissants, toujours pénétrés d’amour, et d’un amour qui croît toujours. Et moi je me meurs ; ces objets-là me tuent ; comment ferai-je pour le perdre de vue ? Cruel dédit, te verrai-je toujours ? Qu’il va me coûter de chagrins ! Et qu’il me fait dire de folies ! LA COMTESSE Courage, Monsieur ; rendez-nous tous deux la victime de vos chimères ; que je suis malheureuse d’avoir parlé de ce maudit dédit ! Pourquoi faut-il que je vous aie cru raisonnable ? Pourquoi vous ai-je vu ? Est-ce que je mérite tout ce que vous me dites ? Pouvez-vous vous plaindre de moi ? Ne vous aimé-je pas assez ? Lélio doit-il vous chagriner ? L’ai-je aimé autant que je vous aime ? Où est l’homme plus chéri que vous l’êtes ? plus sûr, plus digne de l’être toujours ? Et rien ne vous persuade ; et vous vous chagrinez ; vous n’entendez rien ; vous me désolez. Que voulez-vous que nous devenions ? Comment vivre avec cela, dites-moi donc ? LE CHEVALIER Le succès de mes impertinences me surprend. C’en est fait, Comtesse ; votre douleur me rend mon repos et ma joie. Combien de choses tendres ne venez-vous pas de me dire ! Cela est inconcevable ; je suis charmé. Reprenons notre humeur gaie ; allons, oublions tout ce qui s’est passé. LA COMTESSE Mais pourquoi est-ce que je vous aime tant ? Qu’avez-vous fait pour cela ? LE CHEVALIER Hélas ! moins que rien ; tout vient de votre bonté. LA COMTESSE C’est que vous êtes plus aimable qu’un autre, apparemment. LE CHEVALIER Pour tout ce qui n’est pas comme vous, je le serais peut être assez ; mais je ne suis rien pour ce qui vous ressemble. Non, je ne pourrai jamais payer votre amour ; en vérité, je n’en suis pas digne. LA COMTESSE Comment donc faut-il être fait pour le mériter ? LE CHEVALIER Oh ! voilà ce que je ne vous dirai pas. LA COMTESSE Aimez-moi toujours, et je suis contente. LE CHEVALIER Pourrez-vous soutenir un goût si sobre ? LA COMTESSE Ne m’affligez plus et tout ira bien. LE CHEVALIER Je vous le promets ; mais, que Lélio s’en aille. LA COMTESSE J’aurais. souhaité qu’il prît son parti de lui-même, à cause du dédit ; ce serait dix mille écus que je vous sauverais, Chevalier ; car enfin, c’est votre bien que je ménage. LE CHEVALIER Périssent tous les biens du monde, et qu’il parte ; rompez avec lui la première, voilà mon bien. LA COMTESSE Faites-y réflexion. LE CHEVALIER Vous hésitez encore, vous avez peine à me le sacrifier ! Est-ce là comme on aime ? Oh ! qu’il vous manque encore de choses pour ne laisser rien à souhaiter à un homme comme moi. LA COMTESSE Eh bien ! il ne me manquera plus rien, consolez-vous. LE CHEVALIER Il vous manquera toujours pour moi. LA COMTESSE Non ; je me rends ; je renverrai Lélio, et vous dicterez son congé. LE CHEVALIER Lui direz-vous qu’il se retire sans cérémonie ? LA COMTESSE Oui. LE CHEVALIER Non, ma chère Comtesse, vous ne le renverrez pas. Il me suffit que vous y consentiez ; votre amour est à toute épreuve, et je dispense votre politesse d’aller plus loin ; c’en serait trop ; c’est à moi à avoir soin de vous, quand vous vous oubliez pour moi. LA COMTESSE Je vous aime ; cela veut tout dire. LE CHEVALIER M’aimer, cela n’est pas assez, Comtesse ; distinguez-moi un peu de Lélio ; à qui vous l’avez dit peut-être aussi. LA COMTESSE Que voulez-vous donc que je vous dise ? LE CHEVALIER Un je vous adore ; aussi bien il vous échappera demain ; avancez-le-moi d’un jour ; contentez ma petite fantaisie, dites. LA COMTESSE Je veux mourir, s’il ne me donne envie de le dire. Vous devriez être honteux d’exiger cela, au moins. LE CHEVALIER Quand vous me l’aurez dit, je vous en demanderai pardon. LA COMTESSE Je crois qu’il me persuadera. LE CHEVALIER Allons, mon cher amour, régalez ma tendresse de ce petit trait-là ; vous ne risquez rien avec moi ; laissez sortir ce mot-là de votre belle bouche ; voulez-vous que je lui donne un baiser pour l’encourager ? LA COMTESSE Ah çà ! laissez-moi ; ne serez-vous jamais content ? Je ne vous plaindrai rien quand il en sera temps. LE CHEVALIER Vous êtes attendrie, profitez de l’instant ; je ne veux qu’un mot ; voulez-vous que je vous aide ? dites comme moi Chevalier, je vous adore. LA COMTESSE Chevalier, je vous adore. Il me fait faire tout ce qu’il veut. LE CHEVALIER à part. Mon sexe n’est pas mal faible. Haut. Ah ! que j’ai de plaisir, mon cher, amour ! Encore une fois. LA COMTESSE Soit ; mais ne me demandez plus rien après. LE CHEVALIER Hé que craignez-vous que je vous demande ? LA COMTESSE Que sais-je, moi ? Vous ne finissez point. Taisez-vous LE CHEVALIER J’obéis ; je suis de bonne composition, et j’ai pour vous un respect que je ne saurais violer. LA COMTESSE Je vous épouse ; en est-ce assez ? LE CHEVALIER Bien plus qu’il ne me faut, si vous me rendez justice. LA COMTESSE Je suis prête à vous jurer une fidélité éternelle, et je perds les dix mille écus de bon cœur. LE CHEVALIER Non, vous ne les perdrez point, si vous faites ce que je vais vous dire. Lélio viendra certainement vous presser d’opter entre lui et moi ; ne manquez pas de lui dire que vous consentez à l’épouser. Je veux que vous le connaissiez à fond ; laissez-moi vous conduire, et sauvons le dédit ; vous verrez ce que c’est que cet homme-là. Le voici, je n’ai pas le temps de m’expliquer davantage. LA COMTESSE J’agirai comme vous le souhaitez. Scène VIIModifier LÉLIO, LA COMTESSE, LE CHEVALIER LÉLIO Permettez, Madame, que j’interrompe pour un moment votre entretien avec Monsieur. Je ne viens point me plaindre, et je n’ai qu’un mot à vous dire. J’aurais cependant un assez beau sujet de parler, et l’indifférence avec laquelle vous vivez avec moi, depuis que Monsieur, qui ne me vaut pas… LE CHEVALIER Il a raison. LÉLIO Finissons. Mes reproches sont raisonnables ; mais je vous déplais ; je me suis promis de me taire ; et je me tais, quoi qu’il m’en coûte. Que ne pourrais-je pas vous dire ? Pourquoi me trouvez-vous haïssable ? Pourquoi me fuyez-vous ? Que vous ai-je fait ? Je suis au désespoir. LE CHEVALIER Ah, ah, ah, ah, ah. LÉLIO Vous riez, Monsieur le Chevalier ; mais vous prenez mal votre temps, et je prendrai le mien pour vous répondre. LE CHEVALIER Ne te fâche point, Lélio. Tu n’avais qu’un mot à dire, qu’un petit mot ; et en voilà plus de cent de bon compte et rien ne s’avance ; cela me réjouit. LA COMTESSE Remettez-vous, Lélio, et dites-moi tranquillement ce que vous voulez. LÉLIO Vous prier de m’apprendre qui de nous deux il vous plaît de conserver, de Monsieur ou de moi. Prononcez, Madame ; mon cœur ne peut plus souffrir d’incertitude. LA COMTESSE Vous êtes vif, Lélio ; mais la cause de votre vivacité est pardonnable, et je vous veux plus de bien que vous ne pensez. Chevalier, nous avons jusqu’ici plaisanté ensemble, il est temps que cela finisse ; vous m’avez parlé de votre amour, je serais fâchée qu’il fut sérieux ; je dois ma main à Lélio, et je suis prête, à recevoir la sienne. Vous plaindrez-vous encore ? LÉLIO Non, Madame, vos réflexions sont à mon avantage ; et si j’osais… LA COMTESSE Je vous dispense de me remercier, Lélio ; je suis sûre de la joie que je vous donne. À part.. Sa contenance est plaisante. UN VALET Voilà une lettre qu’on vient d’apporter de la poste, Madame. LA COMTESSE Donnez. Voulez-vous bien que je me retire un moment pour la lire ? C’est de mon frère. Scène VIIIModifier LÉLIO, LE CHEVALIER LÉLIO Que diantre signifie cela ? elle me prend au mot ; que dites-vous de ce qui se passe là ? LE CHEVALIER Ce que j’en dis ? rien ; je crois que je rêve, et je tâche de me réveiller. LÉLIO Me voilà en belle posture, avec sa main qu’elle m’offre, que je lui demande avec fracas, et dont je ne me soucie point. Mais ne me trompez-vous point ? LE CHEVALIER Ah, que dites-vous là ! je vous sers loyalement, ou je ne suis pas soubrette. Ce que nous voyons là peut venir d’une chose pendant que nous nous parlions, elle me soupçonnait d’avoir quelque inclination à Paris ; je me suis contenté de lui répondre galamment là-dessus ; elle a tout d’un coup pris son sérieux ; vous êtes entré sur le champ ; et ce qu’elle en fait n’est sans doute qu’un reste de dépit, qui va se passer ; car elle m’aime. LÉLIO Me voilà fort embarrassé. LE CHEVALIER Si elle continue à vous offrir sa main, tout le remède que j’y trouve, c’est de lui dire que vous l’épouserez, quoique vous ne l’aimiez plus. Tournez-lui cette impertinence-là d’une manière polie ; ajoutez que, si elle ne veut pas le dédit sera son affaire. LÉLIO Il y a bien du bizarre dans ce que tu me proposes là. LE CHEVALIER Du bizarre ! Depuis quand êtes-vous si délicat ? Est-ce que vous reculez pour un mauvais procédé de plus qui vous sauve dix mille écus ? Je ne vous aime plus, Madame, cependant je veux vous épouser ; ne le voulez-vous pas ? payer le dédit ; donnez-moi votre main ou de l’argent. Voilà tout. Scène IXModifier LÉLIO, LA COMTESSE, LE CHEVALIER LA COMTESSE Lélio, mon frère ne viendra pas si tôt. Ainsi, il n’est plus question de l’attendre, et nous finirons quand vous voudrez. LE CHEVALIER, bas à Lélio. Courage ; encore une impertinence, et puis c’est tout. LÉLIO Ma foi, Madame, oserais-je vous parler franchement ? Je ne trouve plus mon cœur dans sa situation ordinaire. LA COMTESSE Comment donc ! expliquez-vous ; ne m’aimez-vous plus ? LÉLIO Je ne dis pas cela tout à fait ; mais mes inquiétudes ont un peu rebuté mon cœur. LA COMTESSE Et que signifie donc ce grand étalage de transports que vous venez de me faire ? Qu’est devenu votre désespoir ? N’était-ce qu’une passion de théâtre ? Il semblait que vous alliez mourir, si je n’y avais mis ordre. Expliquez-vous, Madame ; je n’en puis plus, je souffre… LÉLIO Ma foi, Madame, c’est que je croyais que je ne risquerais rien, et que vous me refuseriez. LA COMTESSE Vous êtes un excellent comédien ; et le dédit, qu’en ferons-nous, Monsieur ? LÉLIO Nous le tiendrons, Madame ; j’aurai l’honneur de vous épouser. LA COMTESSE Quoi donc ! vous m’épouserez, et vous ne m’aimez plus ! LÉLIO Cela n’y fait de rien, Madame ; cela ne doit pas vous arrêter. LA COMTESSE Allez, je vous méprise, et ne veux point de vous. LÉLIO Et le dédit, Madame, vous voulez donc bien l’acquitter ? LA COMTESSE Qu’entends-je, Lélio ? Où est la probité ? LE CHEVALIER Monsieur ne pourra guère vous en dire des nouvelles ; je ne crois pas qu’elle soit de sa connaissance. Mais il n’est pas juste qu’un misérable dédit vous brouille ensemble ; tenez, ne vous gênez plus ni l’un ni l’autre ; le voilà rompu. Ha, ha, ha. LÉLIO Ah, fourbe ! LE CHEVALIER Ha, ha, ha, consolez-vous, Lélio ; il vous reste une demoiselle de douze mille livres de rente ; ha, ha ! On vous a écrit qu’elle était belle ; on vous a trompé, car la voilà ; mon visage est l’original du sien. LA COMTESSE Ah juste ciel ! LE CHEVALIER Ma métamorphose n’est pas du goût de vos tendres sentiments, ma chère Comtesse. Je vous aurais mené assez loin, si j’avais pu vous tenir compagnie ; voilà bien de l’amour de perdu ; mais, en revanche, voilà une bonne somme de sauvée ; je vous conterai le joli petit tour qu’on voulait vous jouer. LA COMTESSE Je n’en connais point de plus triste que celui que vous me jouez vous-même. LE CHEVALIER Consolez-vous vous perdez d’aimables espérances, je ne vous les avais données que pour votre bien. Regardez le chagrin qui vous arrive comme une petite punition de votre inconstance ; vous avez quitté Lélio moins par raison que par légèreté, et cela mérite un peu de correction. À votre égard, seigneur Lélio, voici votre bague. Vous me l’avez donnée de bon cœur, et j’en dispose en faveur de Trivelin et d’Arlequin. Tenez, mes enfants, vendez cela, et partagez-en l’argent. TRIVELIN etARLEQUIN Grand merci ! TRIVELIN Voici les musiciens qui viennent vous donner la fête qu’ils ont promise. LE CHEVALIER Voyez-la, puisque vous êtes ici. Vous partirez après ; ce sera toujours autant de pris. DIVERTISSEMENTModifier Cet amour dont nos cœurs se laissent enflammer, Ce charme si touchant, ce doux plaisir d’aimer Est le plus grand des biens que le ciel nous dispense. Livrons-nous donc sans résistance À l’objet qui vient nous charmer. Au milieu des transports dont il remplit notre âme, Jurons-lui mille fois une éternelle flamme. Mais n’inspire-t-il plus ces aimables transports ? Trahissons aussitôt nos serments sans remords. Ce n’est plus à l’objet qui cesse de nous plaire Que doivent s’adresser les serments qu’on a faits, C’est à l’Amour qu’on les fit faire, C’est lui qu’on a juré de ne quitter jamais. PREMIER COUPLET. Jurer d’aimer toute sa vie, N’est pas un rigoureux tourment. Savez-vous ce qu’il signifie ? Ce n’est ni Philis, ni Silvie, Que l’on doit aimer constamment ; C’est l’objet qui nous fait envie. DEUXIEME COUPLET. Amants, si votre caractère, Tel qu’il est, se montrait à nous, Quel parti prendre, et comment faire ? Le célibat est bien austère ; Faudrait-il se passer d’époux ? Mais il nous est trop nécessaire. TROISIEME COUPLET. Mesdames, vous allez conclure Que tous les hommes sont maudits ; Mais doucement et point d’injure ; Quand nous ferons votre peinture, Elle est, je vous en avertis, Cent fois plus drôle, je vous jure.
Cinqet six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Un vieux loup de prétentaine Glace le sang dans les veines Cinq et six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Jeudi Sept et huit moutons tout verts S’en vont traverser l’hiver L’eau gèle dans les fontaines Je vois le loup qui s’amène Sept et huit moutons tout verts
Paroles de la chanson Cheu-B Martial Anthony lyrics officiel Martial Anthony est une chanson en Français Tu peux être piégé comme un colis Boire qu'une fois ou finir alcoolique Frôler de près la vie de Tony, la carrière de Martial Anthony Il m'aime pas mais je l'entends chantonner Parce que des fois y a des mélodies qui le prennent Dans sa tête je suis présent comme les narcotiques dans le binks Martial Anthony Martial Anthony Comme Martial Anthony Martial Anthony J'ai de quoi te redescendre quand le ton monte Toi t'es la copine à tout le monde On prend les mêmes on recommence On prend des loc' on recommande Les stories scénarios de film T'es démodé comme blesser sur un Hoverboard Et oui j'vis toujours dans le crime Fais des histoires des récits depuis "Monte à bord" Plusieurs avions sur mon tableau de chasse J'pourrais rester mais c'est pas mon genre La maison fait pas crédit d'ailleurs Tu paies pas tu peux manger le plat du jour Le loup n'est pas là alors on s'lache Et t'arranger je ne suis pas du genre Inhale toute la journée comme aspirateur Respire un coup pour l'inspiration Tu peux être piégé comme un colis Boire qu'une fois ou finir alcoolique Frôler de près la vie de Tony, la carrière de Martial Anthony Il m'aime pas mais je l'entends chantonner Parce que des fois y a des mélodies qui le prennent Dans sa tête je suis présent comme les narcotiques dans le binks Martial Anthony Martial Anthony Comme Martial Anthony Martial Anthony Posé tous les jours dans l'bar-tabac Celui qui parle mal bah on l'tabasse Rodave comme cinq dealers dans une Espace Mais tous les jours y a d'la beuh qui monte d'Espagne Et tous les jours y a des reufs qui posent des sommes Du 1er Janvier jusqu'au 31 Décembre J'ai prévu une chambre pour qu'on finisse bien la descente Et ce qu'il va se passer bah je te fais pas un dessin Prodige comme Martial Anthony Titulaire les anciens sont étonnés Gueh j'bois de la vodka couper au Tonic J'te fais un signe de la main, Luca Toni Recevoir des ordres comme un commis J'peux pas j'le fume avec mon homie T'es bon qu'à divertir comme un comique J'peux pas changer de cape comme un comics Tu peux être piégé comme un colis Boire qu'une fois ou finir alcoolique Frôler de près la vie de Tony, la carrière de Martial Anthony Il m'aime pas mais je l'entends chantonner Parce que des fois y a des mélodies qui le prennent Dans sa tête Je suis présent comme les narcotiques dans le binks Martial Anthony Martial Anthony Comme Martial Anthony Martial Anthony Droits parole paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d' des paroles interdite sans Bechara Teby, Jean-Philippe RebiereCopyright CMAP EDITIONS, Universal Music Publishing Group

Et si c’est le loup et les chevreaux qui semblaient emporter la faveur des petits dans les rues de Tournemire, c’est sans doute parce que petit ou grand, on aime à se faire peur, on aime se

Paroles de la chanson Comptine pour endormir l'enfant qui ne veut rien savoir par Gilles Vigneault Lundi Un mouton, deux moutons blancs S’en vont traverser le champ Des moutons de porcelaine Avec des sabots de laine Un mouton, deux moutons blancs S’en vont traverser le champ Mardi Deux et quatre moutons gris S’en vont traverser la nuit Attention, la lune est pleine Je sais le loup dans la plaine Deux et quatre moutons gris S’en vont traverser la nuit Mercredi Cinq et six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Un vieux loup de prétentaine Glace le sang dans les veines Cinq et six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Jeudi Sept et huit moutons tout verts S’en vont traverser l’hiver L’eau gèle dans les fontaines Je vois le loup qui s’amène Sept et huit moutons tout verts S’en vont traverser l’hiver Vendredi Neuf, dix, onze moutons noirs S’en vont traverser le soir Pour que tu n’aies pas de peine Le loup est en porcelaine Neuf, dix, onze moutons noirs S’en vont traverser le soir Samedi Le douzième est transparent Il a traversé le temps Cela finit ma semaine Et cela clôt la douzaine Le douzième est transparent Il a traversé le temps Dimanche Les souliers sont délacés Tous les moutons sont passés Le treizième se démène Pour passer dans la douzaine Les souliers sont délacés Tous les moutons sont passés Lundi Bêêê! Onn’a pas l’droit d’se parler. L’école c’est bête. L’école ça m’embête. Bonjour monsieur le loup - Bonjour monsieur le loup - Je ne suis pas un loup - Bonsoir monsieur le chien - Je ne suis pas un chien - Bonjour monsieur le chat - Je ne suis pas un chat - Alors quoi. T’es qui - Je suis le cousin. Le cousin zinzin. Du
Contenu en pleine largeur Le loup » est une poésie de Corinne Albaut parue pour la première fois en 1982 sur disque vinyle Contemimes 35 comptines à mimer aux éditions Unidisc. Ce poème aux rimes rigolotes en ou » est parfaite pour faire entrer nos petits bouts dans le monde fascinant de la poésie. Vous pouvez visiter le site de Corinne Albaut ICI ou jeter un coup d’œil à sa chaîne YouTube. Le loup On ne m’aime pas du tout Mon poil n’est pas doux, doux, doux. On ne m’aime pas du tout Je vis au fond de mon trou. On ne m’aime pas du tout On me chasse de partout. On ne m’aime pas du tout On m’appelle méchant loup. On ne m’aime pas du tout Et je hurle comme un fou Haou ou ou ou ! Corinne Albaut Go to Top
Tu n'es pas dans les coup, le loup Tu n'es pas dans le coup ! Ta chemise est toute grise, Et les loups portent plutĂ´t Des T-shirts rigolos ! - Je mets mes sabots ! - Tu n'es pas dans le
Emmanuel Macron présidera ce mardi 11 février à l’Elysée une conférence nationale du handicap » très attendue par les associations. Une rencontre qui a lieu symboliquement quinze ans après la loi de 2005. Aurélien Pradié, député Les Républicains LR du Lot, n’a pas attendu que la macronie s’intéresse au handicap pour porter le fer contre les élus La République en Marche LREM sur ce sujet à l’Assemblée nationale. Dans son parti aussi, le jeune élu s’est vite fait une place. Christian Jacob, le président de LR, l’a choisi comme secrétaire général. Il a 33 ans, le regard triste du survivant de la droite, l’accent chantant de Cahors et a rangé la langue de bois au placard. Portrait d’un nouveau visage qui en a marre que l’on parle d’immigration à longueur de Handicap Toutes les grandes lois sur le handicap sont de droite. » Le député du Lot a fait du handicap son cheval de bataille parce que la droite, c’est ça » humaniste, solidaire et sociale ». On n’avait plus entendu cela depuis dix ans et la mort de Philippe Séguin. Aurélien Pradié a même trouvé un drôle d’allié à l’Assemblée nationale sur ce sujet François Ruffin. Quand sa proposition de loi sur l’inclusion des élèves en situation de handicap a été écartée par la majorité, en octobre 2018, c’est le député insoumis » de la Somme qui a publié les noms des 58 députés LREM qui avaient voté la motion de rejet. Certains à droite estiment le handicap est un sujet de niche ». Aurélien Pradié y voit la première pierre d’une reconquête des classes populaires et pense à son père devenu tétraplégique à la suite d’un suite après la publicité2. DroiteEst-il vraiment de droite ? Laurent Wauquiez avait dû se poser la même question quand il avait vu arriver dans son bureau de la rue de Vaugirard ce brun dégingandé aux idées à contre-courant… Le jeune élu critique vertement l’idéologie libérale qui court encore à droite, estime qu’on parle beaucoup trop d’immigration. Il a voté contre le projet de loi de ratification des ordonnances pour réformer le Code du Travail et s’oppose à la privatisation du groupe ADP ex-Aéroports de Paris. Le programme Fillon de 2017 ? Très peu pour lui ! Sur le projet de réforme de retraites porté par LR, il a réussi à imposer une mesure sur la pénibilité, au grand dam d’Eric Woerth. Aurélien Pradié observe comment Boris Johnson a revigoré le Parti conservateur outre-Manche Il propose de construire des hôpitaux et revalorise le salaire minimum ! »3. LotIl faut dire qu’Aurélien Pradié a été élu en 2017 dans une terre de gauche, le Lot, alors que la vague macroniste emportait l’ancien monde dans les catacombes. Cette terre, il la connaît comme la paume de sa main. Il est élu conseiller général en 2008 en faisant campagne sur sa mobylette. Il s’empare de la mairie de Labastide-Murat en 2014, puis en 2016 de Cœur de Causse – née du regroupement de cinq communes dont Labastide-Murat. Il se présente une première fois aux législatives en 2012, sans succès. En 2017, en pleine déroute de la droite, il crée la surprise en battant le candidat du parti d’Emmanuel Macron. Je sais qui sont mes électeurs. Ils sont de gauche. Et je sais pourquoi ils m’ont élu », dit-il. 4. ChiracA 14 ans, Aurélien Pradié remarque une drôle de photo. C’est Jacques Chirac, son grand nez penché sur une statuette océanienne. Et là, je me suis dit “Pourquoi un tel homme peut s’intéresser à cela ?” » Et voilà que le jeune homme décide d’acheter tous les livres qu’il trouve sur les arts premiers, une des passions de son idole politique son autre idole est Georges Pompidou. François Baroin a un lien affectif et intime avec Jacques Chirac. Moi, c’est spirituel », dit-il, se posant en héritier presque à l’égal de l’ancien ministre… Le député, qui possède sa carte des amis du Quai Branly », le musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques voulu par l’ancien président, cite son modèle Je me souviens de ce qu’a dit Jacques Chirac en 2003 à propos de l’invasion américaine d’Irak “On ne bombarde pas la Mésopotamie.” Je pense que c’est la vraie raison de son choix à l’époque. » Sa dernière rencontre marquante ? La première fois qu’il a discuté avec Christian Jacob, qui a pris en août 2019 la tête de LR… Un autre chiraquien. Une révélation », tout simplement. 10 choses à savoir sur Christian Jacob, nouveau président de LR5. PartiIl est secrétaire général de LR. A-t-il jamais eu envie de ce poste ? Aurélien Pradié a fait patienter Christian Jacob, à peine élu à la présidence des Républicains. Je savais pourquoi il m’appelait, et je n’avais pas vraiment envie de répondre. » Au bout d’une semaine, le député croise enfin le patron de LR qui réussit à le convaincre d’entrer à la direction du parti. Il devient alors numéro 3 dans l’organigramme de LR. Aujourd’hui, il apprend » à connaître la machine et voit beaucoup de monde. Preuve que le jeune loup voit très suite après la publicité6. EhpadIl aime l’humour. On vous a accueilli dans la seule salle climatisée du siège. Dans tous les Ehpad, il y en a une ! », rigole-t-il au moment de présenter l’éphémère Comité du renouvellement au siège parisien des Républicains. Il n’aime surtout pas être sage, même à l’Assemblée nationale. François de Rugy, qui a occupé le perchoir » de juin 2017 à septembre 2018, l’a un jour convoqué dans son bureau pour lui demander d’être un peu plus calme et respectueux en séance… Le député a, par exemple, gratifié Edouard Philippe du titre de chef d’orchestre du Titanic » quand le Premier ministre s’exprimait sur l’affaire Benalla. C’est ce qu’il appelle avoir du tempérament ».7. ViolencesIl s’est fait le héraut de la lutte contre les violences conjugales, en court-circuitant le gouvernement en octobre 2019 avec sa proposition de loi la mise en place du bracelet anti-rapprochement. Cette mesure, associée à la suspension de l’autorité parentale, a été adoptée définitivement par le Parlement en décembre, ce qui représente un tour de force pour une proposition issue de l’opposition. Pour défendre son texte, le député LR a dénombré, une par une, les 117 femmes tuées par leur conjoint en 2019 Je sais ce que ce décompte peut avoir de glaçant, mais il devait résonner ici dans cette Assemblée pour ne pas nous habituer. »Aurélien Pradié compte jusqu’à 117 à l’Assemblée pour alerter sur les féminicides8. ExclusionAurélien Pradié sait couper des têtes. Il a tranché dans le vif le cas d’un jeune loup LR qui faisait entendre la petite musique de l’union des droites » Erik Tegnér. Ce proche de Marion Maréchal a appris dans la presse qu’une procédure d’exclusion avait été enclenchée à son encontre. Le secrétaire général de LR a-t-il dû, comme certains l’affirment, mettre dans la balance sa démission pour déclencher la procédure ? Drôle d’idée ! », répond-il. L’audition a en tout cas été tendue. J’ai cru qu’on allait en venir aux mains », raconte, encore ébahi, Erik Tegnér, le jeune militant qui prône l’union des droites, exclu des Républicains9. Nouveau mondeIl l’avoue la macronie et la promesse d’un nouveau monde l’ont intrigué au point de se demander s’il n’allait pas les rejoindre ! Cette pensée, assure-t-il, n’est pas restée très longtemps dans son esprit. Aujourd’hui, il se dit dépité par cette majorité qui a cru qu’elle pouvait réinventer la politique avec la société civile Ce n’est pas un métier comme les autres ! C’est une idée folle. » Il observe ces députés LREM effrayés, selon lui, par leurs propres pouvoirs », surencadrés », déresponsabilisés ».10. SurfIl a besoin de solitude. Une fois par mois, il part en road trip au Cap-Ferret. Là-bas, entre les pins parasols et les dunes, il sort sa planche de surf. Ça me rappelle les souvenirs heureux de mon enfance. » En plus du surf, il pratique aussi la course à pied. Encore un sport que l’on peut pratiquer sans camarade. Jai pas peur du loup. Quand tu m'emmènes dans les bois. Mais j'ai peur de toi. Quand tu joues à faire le loup. Le soleil qui nous inonde. Ne me brûle pas tant que toi. Je n'ai que ton cœur au monde. Oh, ne me le reprends pas. Laisse, baisse tes paupières.

Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal * Votre Identité } Fiche de Présentation Présentations Validées 2 participantsAuteurMessageJane Roasenberg5e année ~ Poufsouffle } Nombre de messages 6Age 32Date d'inscription 19/08/2008Sujet Mar 19 Aoû - 1642 .QUELQUES RPGS .1° CREPUSCULELe crépuscule teintait à peine le ciel nacré de brume lorsque notre demoiselle s'imisça au détour du feuillage foisonnant. Le parc de Poudlard semblait bien éveillé, chuchotant de mille voix les secrets microscopiques de Dame Nature. Jane releva son chemisier de flanelle blanche sur ses épaules dénudées. Il y'avait cela de plaisant aux vacances ... On pouvait se vêtir selon nos choix. Bye bye l'uniforme et bonjour aux couleurs et motifs orientaux. L'extravaguance ... Telle devait, semblait il, être la règle d'or en cette fin de vacances. Jane esquissa l'ombre d'un sourire, parcourant de ses yeux mordorés les tapis de fleurs qui embaumaient le miel et le parfum de songes. L'été ... Ah qu'il faisait bon en ce début de soirée. Le soleil entammait tout juste sa course vers l'Orient, tandis que Dame Lune devait attendre patiemment le début de son règne. Jane se mit à chantonner. Tout se prêter à la gaieté, l'insousciance ...*Je miamerais bien une Barbe à Papa moi ...*Hélas, pas de barbe à papa à l'horizon. Jane réprima cette envie, impulsive. Arf la barbe à papa, c'est comme le chocolat ... Quand ça vous tient, ça ne vous lâche pas de bonne grâce!Il faisait chaud et Jane avait résolu de faire trempette dans le lac du château. Les rives étaient désertées à cette heure. Le cadran solaire indiquait 18 heures. Elle ne disposait plus que d'une heure, le couvre feu étant à 19 heures. Les berges étaient tamisées de gazon, de reflets solaires, d'une brise légère ... Un vrai décor de carte postale. Notre petite Jane s'étendit donc sur l'herbe grasse, les yeux mi clos, savourant ce début d'été à plein poumons. Nootre fillette laissa chavirer se spetons dans l'eau tiède. La légende contait qu'un gigantesque calamar, créature abyssale, avait élu résidence dans les profondeurs. On racontait aussi que le lac passait également sous les fondations du chateau. Jane était fascinée par ses croyances superstitieuses. On ne connaitrait jamais le fin mot de l'histoire et aprés ... Des bruits de pas l'interrompirent, coupant court à ses pensées vaguabondes ...2° DOUCE SOIREELe crépuscule teintait à peine le ciel nacré de brume lorsque notre demoiselle revêtit une robe de sombre velours, cadeau de son paternel. Un hibou hululait dans le lointain, écorchant ainsi le silence noctambule qui beignait le château. conduit ses membres engourdis par la fatigue en direction de la lucarne qui scindait le mur de pierres noircies. Accoudée de cette manière, notre demoiselle pouvait entrevoir la cîme des hauts feuillages, le murmure du lac endormi, les parterres de fleurs éclos ... Dame Nature semblait s'assoupir au rythme des vaguelettes qui venaient s'échouer sur les rives du lac. Un parfum de songe, éphémère, embaumait l'air. Jane gonfla ses poumons, expirant sa fatigue au travers de ses lèvres gercées. Murmurant une douce comptine, notre fillette releva ses longs cheveux mordorés, d'une main guantée de blanc, évasive. Le château était déserté à cette heure tardive. Chacun avait gagné son dortoir, selon le reglement. Le couvre feu ne tarderait guère. Il était bientôt onze neuf heures. Dans une demi heure, tous ronfleraient, les poings fermés. Jane enfila une paire de pantoufle à la hâte, avant de dévaler les escaliers de marbre blanc, déambulant ainsi de corridors en corridors. En ce début de soirée, Jane ressentait le besoin de s'exiler, de naviguer hors du connu ... Peut être même de venir s'échouer dans un recoin de la salle des trophés. Jane esquissa l'ombre d'un sourire. La fenêtre était entrouverte et ce fut avec délicatesse qu'elle la clos de nouveau. Lasse, épuisée, Jane vint s'asseoir sur les contours d'un banc décrépi, abandonné là depuis nombre d'années ... Qui avait bien pu s'asseoir là avant elle ... Combien d efantôme avait traversé cet obstacle taillé de bois ... Quel en été l'artisan ... Autant de questions saugrenues, sans queue ni tête que notre fillette se répétaient, comme de coutume. Jane soupira. Il était encore loin le temps des cerises ... Qu'importe! Les saisons se succédaient, les unes aprés les autres, sans bel élément pour les distinguer ... Excepté le rire de son amie Gin' et l'immagination sans détours de sa comparse Lulu bien entendu ... Rien n'égalait la fraîcheur de l'enfance pour égayer les songes de notre adolescente. Jane se surprit à balancer ses jambes d'avant en arrière, distraite. D'un élan, elle les envoya promener contre un trophé de bronze qui vascilla dangereusement. Des bruits de pas résonnèrent non loin d elà, elle en était certaine désormais ... Jane souffla la bougie qu'elle venait d'allumer, plongeant la pièce dans une pénombre difficilement sondable. La porte grinça, s'entrebaillant légèrement ... Jane retint son souffle, saccadé ... Les contours d'une silhouette se dessinèrent alors ... Dehors, la lune diffusait son pâle halo de lueur blanchâtre ... Jane poussa un cri de surprise avant de plaquer sa main devant sa bouche ...Le cri avait été contenu in extremis. Se laisser aller à de semblables exclamations n’étaient guère recommandé lorsqu’on se trouvait à des mille de sa salle commune. Jane, bien qu’encore loin des rivages de la raison, avait toujours été une demoiselle des plus sages. Elle comprenait toute situation insolite d’un battement de cil et avait appris, avec l’âge, à anticiper de pareilles rencontres. Une silhouette se mouvait derrière la porte, certes, mais rien ne laissait croire que ce fut celle d’un membre du personnel. Quoique la silhouette fût haute, Jane considéra que cela n’avait rien d’anormal. Ce devait être dû à la lueur de la lune qui projetait des silhouettes difformes sur le mur de pierres noircies, telles des ombres chinoises. Notre demoiselle inspira profondément … Quand bien même ces contours inconnus auraient appartenus à un préfet quelconque, cela n’aurait guère été un problème pour Jane qui comptait deux de ses meilleures amies chez les préfets. Après tout … Que risquait elle sinon une heure de retenue barbante … Mais la peur de se faire disputer céda la place à de nouvelles anxiétés. L’élève en question lui demanderait certainement des comptes … Bien entendu, elle n’était point obligée de répondre mais cela paraîtrait sans doute louche. Et comment expliqué ce désir de solitude qu’elle avait ressentit en ce début de soirée et qui lui nouait désormais les entrailles, tel un étau d’acier au creux de son ventre ? Non, cela semblerait tout autant bizarre pour quiconque connaissait la bonne humeur et l’esprit de camaraderie de notre fillette … Mais alors quoi … Sans doute aurait elle du songer à se cacher mais elle n’en fit rien, bien trop perplexe pour permettre à ses membres endoloris le moindre bout de quelques instants, la porte bascula tout à fait et Jane cru distinguer la carrure masculine d’un élève de son âge, du moins guère plus âgé. La présence se fit sentir, imposante, dans cette pièce sombre et silencieuse. La silhouette s’immergea un peu plus dans les lieux avant de clore la porte dans un claquement insonore. Désormais, ils étaient deux dans ce recoin exilé … Elle qui souhaitait être seule, c’était manqué. Notre petite fille se surprit à s’imaginer pour quelles diverses raisons cette autre personne pouvait elle se trouver là … Comme de coutume, sa curiosité l’emportait encore loin des sentiers battus … La salle des trophées n’était pourtant pas le lieu le plus fréquenté de Poudlard, loin s’en fallait. Enfin, ce n’était pas plus son problème que la calvitie du vieux Flitwick et Jane prit parti de se taire. La grande horloge du château sonna neuf heures dans le lointain. Un bruissement agita quelques instants les feuillages et la lucarne entrouverte claqua de nouveau. Jane s’empressa d’en condamner l’accès à l’aide d’une poutre de bois qui traînait à ses pieds. Une fois le tour accompli, celle-ci se hissa sur la pointe des pieds, découvrant de ses grands yeux mordorés l’inconnu qui se trouvait désormais face à elle. C’était un garçon d’environ dix sept ans, à peine plus âgé qu’elle. Il arborait les couleurs de Poufsouffle, du moins fut ce ce qu’elle cru entrevoir dans la pénombre qui s’estompait peu à peu. Il aurait surement brisé bien des cœurs s’il n’affichait sans cesse ce regard étrange qui décourageait d’avance les plus audacieux. Jane ne connaissait point son nom, bien qu’elle l’ait déjà croisé quelques fois sans le remarquer vraiment … Ce fut d’une voix évasive qu’il s’excusa d’un mot. Notre demoiselle hocha la tête, quelque peu égarée par cette drôle de rencontre … RoasenbergPRENOM ~~> JaneAGE ~~> 15 AnsANNEE ~~> 5EmeDATE DE NAISSANCE ~~> Le 25 NovembreLIEU DE NAISSANCE ~~> Londres-Royaume-UnisORIGINE ~~> Sang-PurPHYSIQUE ~~>Voici un portrait de moi. Il date de l’année dernière. Oh, je n’ai guère changé depuis le mois de Mai. De toute façon, maman dit que je ne grandirai plus. Sorcière, plus d’excuse pour la soupe !Eh oui … Je suis plutôt mignonne. Non, vous m’aviez promis … Pas ordinaire ! Enfin si, peut être un poil mais rien de méchant. Comme beaucoup de demoiselles, je traite mes boutons d’acné en grimaçant, j’ai les épaules légèrement recourbées, un nez trop long à mon goût et un teint couleur papier chiotte. Je suis plus blanche qu’un cachet d’aspirine. Quand j’étais petite, ma mère me tartinait d’onguents magiques pour brunir ma peau du nord. Mais avec l’âge, elles perdent de leur efficacité. Mais on s’y fait à la longue. Les garçons ont grandis eux aussi et ils ne m’appellent plus grande perche en me désignant du doigt dans les escaliers. Et oui … Je ne suis pas miraculée et je vis le lot de tous mes camarades. Enfin, excepté les grosses dindes qui se pavanent avec leurs cheveux couleur de blé. Ce qu’elles peuvent m’agacer. Pour sur, elles ne sont pas ordinaires celles-ci. En revanche, j’ai un regard qui tue. Pour de bon, ce ne sont pas des blagues. A croire que Dany Brillant chantait pour moi … Non je plaisante … J’ai donc de beaux yeux sombres, légèrement bridés qui donnent à mon regard une ampleur dimensionnelle. Surtout quand je les cerne de noir. Papa n’aime pas que je me maquille. Il dit que ce n’est pas de mon âge. Attendez j’ai quinze ans quoi … Toutes mes copines se maquillent. Pfff … Comment je peux leur expliquer ça moi. Remarquez, vu comme je gigote tout le temps, ça ne tiendrait pas. Je cours de kilomètres et bam je transpire, fond de teint foutu. Je bois un grand coup de citrouille et boum, fini le rouge à lèvre. Et encore, je ne vous parle pas du mascara lorsque je me ramasse dans l’escalier et que je finis en larmes chez l’infirmière. En somme, je préfère aérer un peu mon beau visage de princesse ~~>Et voila c’est reparti … Qu’est ce que c’est que ces questions malvenues … Bon après tout pourquoi pas, mais laissez moi vous dire que vous êtes un bien drôle de lecteur et que vous seriez plus satisfait d’une interview du prince toujours été capricieuse et légèrement décalée quant au reste du monde. De plus, ce qui ne gâche rien au spectacle, j’étais très bonne comédienne. Je suis certaine que ma mère se ferrait un plaisir de vous conter mes scènes larmoyantes. Au final, je puis vous dire que j’obtenais régulièrement gain de cause. Il y’a autre chose que vous devez savoir sur moi … Non seulement je suis une petite fille comme les autres, mais en plus de cela j’ai horreur de me sentir ordinaire. Je rêve bien volontiers de mon nom écrit dans les livres d’histoires, ou bien encore de ce beau navire drapé de noir dont je vous causais tout à l’heure. Je m’imagine corsaire ou vagabond, princesse ou Charlemagne. Tout ce que vous voulez tant que ce n’est pas à la portée des autres enfants de mon âge. C’est aussi pour cette raison que je choisis Etude des moldus comme option, lorsque tous mes autres camarades se rendirent en classe de divination ou d’arithmancie. Résultat des courses … Nous ne sommes que trois pingouins durant ces heures ! Outre mon fichu caractère, je suis débordante de vitalité et de curiosité. Pour moi, la vie c’est comme un gros gâteau au chocolat. On se régale du début à la fin … Mourir d’une indigestion, ne serrait ce pas le rêve ?!Je suis également une grande sportive et véritable amatrice des jeux olympiques moldus. J’aime particulièrement ce qui a trait à la mer. L’été dernier, j’ai fait un stage de planche à voile, et croyez moi bande de gras du bide, on force sur les bras. Je suis aussi une camarade drôle et pleine d’une imagination débordante. Lorsque nous n’étions encore que des petits bébés de première année, nous nous rassemblions dans le dortoir afin de laisser libre court à notre imagination. J’inventer alors des contes merveilleux des quatre coins du monde, mimant la baleine bleue tout en gonflant mes joues rosées. Outre cela, je suis dotée d’un sens de l’équité, de la justice et de la tolérance qui ne se compte plus en bornes … Par contre je vous ai pas dit … J’ai une grave maladie Roulements de tambour … J’ai la bougeotte en permanence ! Rires … Sisi c’était drôle.HISTOIRE ~~>Bonjour à vous, cher lecteur. Mon nom est Jane Roasenberg. S’il peut vous paraître incongrue à vous, français, il semble des plus ordinaires dans mon pays natal, l’ prénom ordinaire pour une fillette des plus ordinaires en somme. Je vis en plein cœur de Londres, dans une modeste villa, prés du quartier latin. Je manie parfaitement le français, du moins à l’oral, parce qu’avec toutes ces conjugaisons … Je soufflerai mes quinze bougies le mois prochain. Autant vous dire que les préparatifs vont bon train … Quinze ans, ce n’est pas rien après tout … On quitte les douceurs de son âge pour gravir le sentier rugueux de l’adolescence … La belle affaire !Je suis fille unique mais il y’a toujours une bonne dizaine d’enfants à la maison. Laissez-moi-vous éclairer. Ma mère, Holly, est nourrice à mi temps. De plus, ma tante est une vraie pouponnière qui habite la ruelle qui fait l’angle … Donc les biberons valsent chaque matin, au lever du jour. Pas idéal pour faire la grasse mat’ mais à dire vrai je m’en réjouis plutôt. Mon père quant à lui tient un modeste commerce sur le Chemin De Traverse. On le surnomme joyeusement Gray le cuistot parce qu’il passe la majeur partie de son temps à mijoter de drôles de potions dans une marmite d’eau on me demande ce que je suis … Je ne saisis pas toujours le sens de cette question. Un jour, Oncle Jonhatan m’a expliqué que nombre de sorciers attribuaient de l’importance à ce qu’ils appellent la pureté de l’ascendance. Rendez vous compte … Je pensais que de nos jours, on ne s’arrêtait plus à de telles broutilles mais il paraît au contraire que cela doit être spécifié sur votre carte d’identité … Allons donc ! Je ne sais jamais vraiment que répondre … Je ne suis pas un crackmol, dieu merci, ni d’origine moldue puisque mes deux parents sont des sorciers … Cependant, mes grand parents du côté maternel n’étaient que simples moldus aristocratiques. Ils ont déshérité leur fille lorsqu’ils l’ont su ces bougres … Enfin bon, on s’égare … Où en étions nous ? Ah oui, mon enfance … Ce fut une enfance des plus ordinaires et je vécus les douceurs de mon âge sans trop de soucis … Quoique … Il y’a bien Baluchon, mon chimpanzé, importé des Indes par mon adorables cousin Louis, qui mourut prématurément. Et puis, si je me souviens bien, mémé Rose m’obligea à porter ces affreuses lunettes rondes durant mes deux premières années d’école. Sans compter mon dictateur de père qui me forçait à ranger ma chambre tous les lundis sans faute … Mais si on y réfléchit à deux fois, on s’apercevra sans mal que je fus une drôle de fillette bien tranquille dans son petit nid douillet. Je ne connus pas même le moindre bout d’un enterrement ou d’une séparation … Parfois, je me surprenais à échafauder des plans machiavéliques pour faire en sorte que ma vie soit plus attrayante. Je m’imaginais alors corsaire, à bord d’un beau navire drapé de noir. J’ai toujours aimé la mer. Quand j’étais plus jeune, nous partions chaque été en vacances, dans le sud de la France. L’eau y est plus chaude qu’en Angleterre, pour sûr. Nous dormions dans une cahute de pêcheur, chez mon oncle Sam, et sa française de femme, Alyson. J’étais même là pour le baptême du petiot, Oliver. Lorsqu’il était né, la légende raconte que le marmot avait les pieds palmés et que son père s’était écrié, levant les mains au ciel "Tonnerre de Brest … Il mourra en loup de mer … C’est écrit …"Personne n’y croyait vraiment mais tous faisaient mine de s’extasier devant les pieds tordus du nourrisson. Moi je rigolais bien tout de même. A l’école, c’était autre chose, ah ça oui. Je n’ai jamais été une lumière mais il y’eut des fois où mes instituteurs s’arrachaient littéralement leurs beau duvet grisonnants. Enfin bon, j’aimais lire, ce qui me maintenait tout juste en dessous de la moyenne. Pas de quoi en faire un fromage. Bien que mes bulletins scolaires ne soient pas brillantissimes, je me plaisais tout de même beaucoup dans ma nouvelle école. Le château m’apportait ce petit renouveau qui m’avait jusque là bien manqué. Je passais la plupart de mes vacances auprès de mes parents et des petits geignards, en vadrouille dans le salon. Vraiment … Je ne vois pas en quoi cela peut vous intéresser mais bon, puisque vous insistez, laissez moi continuer …Côté relationnel, je n’ai jamais eu de grands problème. Le temps était au beau fixe. J’étais une camarade extravagante et pleine de vie. En somme je n’eus guère d’ennuis avec mes petits compagnons ces quatre premières années. Je me souviens même de quelques flirts à l’occasion. Comme la plupart des filles de mon âge, je ressemblais plus à un pigeon qu’à une tourterelle avec mes longs cheveux filasses, mes quelques boutons d’acné et mes trois kilos en trop. Cependant, je ne m’en plaignais point, considérant la chance que j’avais que le sort ne m’ai point doté d’un corps de dinde. Si si, regardez bien … Il y’en a beaucoup qui se ballade dans les couloirs du château. De plus, j’avais, puis je m’admirer un poil s’il vous plaît, un magnifique regard sombre, débordant de caractère. C’était tout moi, et ce, en un seul battement des ma quatrième année, il y’eut du relâchement. La crise d’adolescence comme me le fis sagement remarquer ma mère dans chacune de ses lettres. Elle a parfois le don de m’agacer, comme beaucoup de mères semble t’il !Je manquai les cours plus souvent que de raisons, devenant de moins en moins assidue, sans qu’il n’y ait rien d’alarmant cependant. Je me disputais aussi un peu avec mon ami Raoul et perdit une belle somme en jouant à saute dragon avec des trolls. Je me repris tout juste en fin d’année et passai en cinquième année, au grand soulagement de mes voili voilo … Me revoilà sur scène … La vie plate et monotone de Melle Jane Roasenberg n’a pas fini de vous barber … A la prochaine!PARTICULARITES ~~> Un goût prononçé pour les ~~> Gentillesse, Douceur, Immagination, Drôle, ~~> Tête de mule, Gourmande, PREFEREE ~~> AstronomieMATIERE DETESTEE ~~> Métamorphose. VOUS .PRENOM ~~> LouAGE ~~> 18 AnsOU AVEZ VOUS CONNU LE FOFO ~~> Via un Top SitesCOMMENT LE TROUVEZ VOUS ~~> Cool ... AVATAR ~~> Hayden PannetièreCODE ~~> NOTE RP ~~> Hum ... Je dirais 6/10 ...Je me suis permise quelques pitits rajouts vis à vis de la fiche modèle ... Veuillez m'excuser. Je m'empresse de les ôter si cela ne vous convient pas ... Dernière édition par Jane Roasenberg le Mar 19 Aoû - 1652, édité 1 fois Taylor A. Hitchcock Sweet Administrator. » Nombre de messages 44Age 27Localisation Hup Maison SerdaigleAnnée 7e annéeDate d'inscription 03/04/2008& More }{ SANG Sang Pur{ RELATIONS { PARTICULARITES Sujet Re Mar 19 Aoû - 1647 Bienvenue ! Don't Worry, Be Happy. J'empêche personne d'arranger sa fiche comme il veut, il faut juste avoir le principal =P Ta fiche est très bien & je pense que tout y part un seul truc Le code du règlement ! ^^Sinon, tu as une préférence pour ta maison ?_________________ LA HAINE n'est que le Résultat de notre indifférence. * } Jane Roasenberg5e année ~ Poufsouffle } Nombre de messages 6Age 32Date d'inscription 19/08/2008Sujet Re Mar 19 Aoû - 1654 Merci pour ce bel acceuil ... J'ai rectifié mes erreurs En ce qui concerne mon appartenance à une maison, je vous laisse le soin de choisir pour moi ... Taylor A. Hitchcock Sweet Administrator. » Nombre de messages 44Age 27Localisation Hup Maison SerdaigleAnnée 7e annéeDate d'inscription 03/04/2008& More }{ SANG Sang Pur{ RELATIONS { PARTICULARITES Sujet Re Mar 19 Aoû - 1655 Le code est correct, je ta maison, j'hésite entre Poufsouffle & Gryffondor, mais je pense que tu serais mieux à ca ne te convient pas, n'hésite pas à le dire _________________ LA HAINE n'est que le Résultat de notre indifférence. * } Jane Roasenberg5e année ~ Poufsouffle } Nombre de messages 6Age 32Date d'inscription 19/08/2008Sujet Re Mar 19 Aoû - 1658 Va pour Poufsouffle ... No soucis Taylor A. Hitchcock Sweet Administrator. » Nombre de messages 44Age 27Localisation Hup Maison SerdaigleAnnée 7e annéeDate d'inscription 03/04/2008& More }{ SANG Sang Pur{ RELATIONS { PARTICULARITES Sujet Re Mar 19 Aoû - 1707 Tant mieux, donc LA HAINE n'est que le Résultat de notre indifférence. * } Contenu sponsoriséSujet Re Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum * Votre Identité } Fiche de Présentation Présentations ValidéesSauter vers

Ilm'aime pas mais je l'entends chantonner. Parce que des fois y a des mélodies qui le prennent. Dans sa tête je suis présent comme les narcotiques dans le binks. Martial Anthony. Martial Anthony. Comme Martial Anthony. Martial Anthony. J'ai de quoi te redescendre quand le ton monte. Toi t'es la copine à tout le monde.
Je t'aime mon loup Mon gros loup, mon p'tit loup Je t'aime mon loup Mon gros loup, p'tit loup. On dit que t'es mauvais C'est pas vrai, c'est pas vrai On dit que t'es mauvais C'est pas vrai, pas vrai. Paraît que t'es méchant C'est navrant, c'est navrant Paraît que t'es méchant C'est navrant navrant. Y'a des hommes Faut voir comme Ils ont la dent dure dure dure dure dure dure Ils ont la dent dure Garanti sur facture. REFRAIN Y'a des dames C'est un drame Qui portent un manteau teau teau teau teau teau Qui portent un manteau De ta peau sur le dos. REFRAIN Des chasseurs Enfants de choeur J'en n'ai pas connus nus nus nus nus nus J'en n'ai pas connus Et j'en n'ai jamais vus. REFRAIN à écouter ICI chanson d'Henri Dés un grand classique de l'école maternelle Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous
NOuq3N.
  • he1i1yjf67.pages.dev/339
  • he1i1yjf67.pages.dev/360
  • he1i1yjf67.pages.dev/201
  • he1i1yjf67.pages.dev/128
  • he1i1yjf67.pages.dev/349
  • he1i1yjf67.pages.dev/304
  • he1i1yjf67.pages.dev/319
  • he1i1yjf67.pages.dev/391
  • he1i1yjf67.pages.dev/57
  • comptine le loup on ne m aime pas du tout