Publié le 1 nov. 2018 à 830Alors que l'Afrique connaît une croissance moyenne de 4 % par an, un des facteurs de blocage de cette marche en avant devient de plus en plus évident. Dans des économies en plein développement, la contribution de tous est si les femmes, soit plus de la moitié de la population du continent, ne sont pas conviées à occuper la place qui leur revient, c'est toute la mécanique continentale qui s'en retrouve grippée. Les droits des hommes et des femmes ne sont pas adverses, ils se complètent et se d'opportunitésL'Afrique dans son ensemble connaît une transformation durable, mais les faiblesses dues aux inégalités entre les sexes perdurent. Certes, de nouveaux domaines s'édifient rapidement l'économie numérique, les industries de transformation, les technologies vertes, l'apparition de classes moyennes et d'une consommation de masse, sont autant de moteurs de Côte d'Ivoire, le Kenya, le Nigeria, le Ghana, l'Afrique du Sud, sont parmi les pays les plus courtisés des investisseurs extérieurs. L'Afrique devient terre d'opportunités dans les secteurs financiers, de la grande distribution, et de l'énergie. Le Kenya, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Maroc, le Nigeria et le Sénégal sont reconnus internationalement comme étant des champions de l'innovation en invisiblesMais dans de nombreux pays, la corruption, le népotisme, l'évasion fiscale, un entre-soi patriarcal, privent de forces vives les plus ambitieux projets. En effet, s'il est un terme pour résumer au mieux le rôle spécifique des femmes dans la plupart des sociétés humaines, bien avant ceux de maternité, participation aux tâches domestiques, travail, combat pour le changement social, lutte pour l'équité, conscience aiguë des injustices faites aux minorités, bien avant tous ceux-là , ce serait le terme invisibilité ».Invisibles, déjà , quand les femmes sont considérées comme une minorité, alors qu'elles représentent 52 % de l'humanité. Invisibles, quand l'adage selon lequel derrière tout grand homme se cache une femme », prétend rendre justice à celle-ci, tout en normalisant sa position de retrait. Et si cela est vrai, qu'en est-il de la réciproque ? Qui se cache derrière cette femme qui rend les autres grands, une ou d'autres femmes peut-être ?Ce faux sophisme doit nous faire réfléchir à deux fois. À la solitude altière du grand homme en compétition avec ses pairs, les femmes s'élèvent par la solidarité, l'entraide, et la conscience que face à une pression sociale patriarcale, la seule résistance possible ne peut être que collective. Mais au-delà de tout cela, ce qui reste invisible n'est pas d'ordre social, mais mental. Est-il possible de reconnaître aux femmes leur juste place, sans avoir à les parer de vertus viriles », ou d'inverser l'échelle des valeurs en les enfermant ainsi dans ces attributs limitatifs ?Nouveau contrat socialLes hommes ne courent pourtant aucun danger à reconnaître la place que tiennent les femmes dans leurs vies. Par bonheur, nombre d'entre eux le font naturellement, y trouvant une libération, loin des rôles dont ils se sont eux-mêmes toujours trouvés dépositaires sans les avoir le plus souvent autant, la réécriture des rôles genrés paraît toujours dangereuse aux privilégiés de l'ordre courant. Dans les sociétés du continent africain, où se mêlent influences modernistes et traditionnelles, voire réactionnaires, c'est justement la force des femmes au sein des familles et dans la sphère publique, qui est le prétexte à tant d'humiliations symboliques et physiques, de lois coutumières obsolètes, de plafonds de verre, et dans certains cas de crimes d' concurrence des sexes n'est pourtant pas une fatalité, et partout en Afrique, des femmes s'organisent pour faire entendre leurs voix. Alors que le continent connaît une croissance accélérée, et que pour faire face à la mondialisation, l'Afrique a besoin de ses meilleurs talents, se priver de plus de la moitié de sa population sous prétexte de suivre aveuglément une tradition, est les femmes visibles, dans les postes de direction et à tous les niveaux de la société, promouvoir l'entrepreneuriat féminin qui est une force motrice du continent, ce n'est pas bouleverser l'ordre social, c'est tout simplement faire apparaître au grand jour une contribution essentielle et qui a existé de tout temps. Derrière toute grande société humaine, transparaît l'égalité de traitement entre femmes et hommes » ni suprématie ni soumission, l'équité et l'égalité entre les sexes relève du pragmatisme le plus rationnel pour faire face à une mondialisation dans laquelle tous les talents sont de Thuin est la fondatrice de WIA Initiative.
Ilvous a fait rire, pleurer et vous a même surpris plus d’une fois ! C’est aujourd’hui un personnage incontournable du monde de la glace en France et sur la scène internationale. Mais comme dit le dicton, derrière chaque grand homme se cache une femme. Et oui, Olivia est au côté de Philippe depuis plus de 25 ans !
Etre femme et fêter ses 45 ans en 2019 est une chance. Oui, nous sommes des femmes issues des générations de la chance. Depuis un peu moins d’un siècle, et probablement pour l’une des premières fois dans l’Histoire de l’hominidé, une part croissante de l’humanité commence à intégrer le concept Ubuntu comme philosophie universelle Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».Fruit des révolutions silencieuses des foyers qui, pas à pas, ont commencé à conquérir les écoles puis les politiques, la lente et téméraire volonté féminine s’affirme, crescendo, au rythme des multiples tâches qui nous sont adjugées depuis toujours. Si beaucoup d’entre nous restent victimes des bourreaux culturels, nous sommes de plus en plus nombreuses à nous émanciper des carcans ultraconservateurs qui freinent nos épanouissements suis issue de la génération de la Chance car je peux vous écrire, je peux exprimer mes opinions, je peux gravir les échelons hiérarchiques d’une organisation. Je peux contredire un homme sans que l’on m’enferme ou que l’on me brûle, je peux lui dire non. Je peux manager des femmes et des hommes avec succès et même si certains m’appellent encore Margaret Thatcher, je peux sourire au chance, née de la volonté ferme de nos aïeules alliée à la complicité de nos aïeux et de nos contemporains, constitue également la charge de notre responsabilité il nous incombe de la saisir, de la transmettre. Chacune à son rythme, chacune à sa manière, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, l’utopie de nations plus justes à l’égard du genre féminin peut continuer à se dessiner, pourvu que l’on y croit et que l’on y nous, femmes évoluant dans les secteurs médias, la charge pèse davantage nous travaillons au cœur des contenus faiseurs d’opinions. Tout ce que l’on participera à transmettre pourra être retenu contre nous… Ou en faveur de philosophies plus programme des Journées FDLMA Femmes dans les Médias en Afrique a été pensé pour nous, femmes et hommes du 21ème Siècle, qui admettons que la gente féminine compose à part entière l’intelligentsia de l’humanité. Pour nous qui considérons que les techniques de transmission et de coaching se renforcent auprès de spécialistes. Pour nous qui savons que le dialogue favorise les prises de conscience et les initiatives. Pour nous qui envisageons le networking comme composante de l’évolution m’est avis qu’un célèbre adage populaire lié à la place des femmes derrière les Grands hommes mérite aujourd’hui d’être revu et modernisé A côté de chaque Grand homme, une Grande femme. Et m’engageant dans l’organisation de ce cycle de conférences FDLMA, et du programme de mentorat GénérationDiscop j’ai le sentiment d’y LaurentLes Journées des Femmes dans les Médias en Afrique subsaharienne francophone.Bienheureuse Directrice éditoriale
UN1m2XS. he1i1yjf67.pages.dev/71he1i1yjf67.pages.dev/41he1i1yjf67.pages.dev/350he1i1yjf67.pages.dev/123he1i1yjf67.pages.dev/19he1i1yjf67.pages.dev/23he1i1yjf67.pages.dev/246he1i1yjf67.pages.dev/149he1i1yjf67.pages.dev/396
derrière chaque grand homme se cache une femme